Une revue est une aventure collective : celle-ci reposait sur la conviction de l’unité des sciences sociales et de la fécondité de l’enquête fondée sur la réflexivité et diverses formes de constructivisme méthodologique. J’y ai participé pendant un quart de siècle, avec un enthousiasme et une tenacité qui ne se sont pas affaiblis au fil du temps. J’ai été parmi les fondateurs de la revue et j’ai travaillé ensuite dans son comité de rédaction jusqu’à son numéro 100. C’est à ce titre que j’ai contribué aux deux versions successives d’un « manifeste » par lequel la revue affirmait son projet.
La rédaction de Genèses, « Manifeste : Sciences sociales et histoire », Genèses, n° 1, 1990 (« Les voies de l’histoire »), p. 2-3.
« Ce que veut Genèses aujourd’hui », Genèses, n° 100, septembre-décembre 2015 (« Genèses par Genèses »), p. 4-8.
Le numéro 100, exercice de remémoration autant que d’objectivation du parcours de la revue, a été l’occasion pour moi de revenir sur son histoire, grâce aux questions de Ioana Popa.
« Notre interdisciplinarité : des rencontres qui se cherchent. Entretien avec Christian Topalov (par Iona Popa) », Genèses (Paris), n° 100, septembre-décembre 2015 (« Genèses par Genèses »), p. 95-107.
Il y avait eu, auparavant, ce bref article.
« Genèses », Vie sociale (Paris), n° 3, 1997 (« Le social en livres et en revues »), p. 227-230.